Si comme moi vous observiez avec attention ce qui vous entoure, au lieu de marcher en regardant vos godasses, vous vous rendriez compte qu'un nouveau phénomène est en train d'apparaitre que j'ai décidé de nommer S.T.A.L.A.E.V.U. (Si Tu Aimes Les Acronymes En Voilà Un).
Il y a peu, j'étais à ma banque pour prendre rendez-vous avec mon conseiller personnel rien qu'à moi. A la guichetière qui semblait avoir depuis longtemps déjà dépassé la date limite de consommation inscrite sur le côté du paquet (et dont on se demandait bien si elle avait pu être consommable un jour) je demandai poliment, afin de noter la date et l'heure du rendez-vous qu'elle venait de me donner : "Pourrais-je, jolie, heu non, gentille, heu non, madame, heu non, mademoiselle, pourrai-je vous emprunter un stylo s'il vous plaît ?". A quoi elle répondit : "Bien sûr monsieur, et à un taux défiant toute concurrence puisqu'il s'agit de 5.85 % sur 15 ans assurance incluse et nous vous faisons cadeau des frais de dossier."
Je suis sorti en me disant que la conscience professionnelle dont on fait preuve dans ma banque sortait vraiment du commun.
Dans le bus qui me ramenait à mes pénates, le cordonnier du quartier, que je connais de vue, se mit brusquement à genoux et renoua mes lacets qui étaient défaits. "Une belle paire de Doc Martens comme celle-là, ça s'entretient avec de la graisse de porc mon p'tit monsieur" me fis-je réprimander.
A l'arrêt de bus, trois fonctionnaires s'étaient endormis sur un banc.
100 mètres plus loin, un agriculteur épandait son lisier en plein milieu de la chaussée (mais là, c'était peut-être normal) pendant qu'un médecin lui disait des conneries dans un jargon compréhensible de lui seul. Un dentiste essayait d'arracher une dent à un poissonnier qui venait de vider et de couper la tête de sa femme (un thon).
C'est chancelant que je rentrais à la maison. Ma femme et mes enfants étaient déjà là. Alors je les frappais violemment. Je suis C.R.S.
Il y a peu, j'étais à ma banque pour prendre rendez-vous avec mon conseiller personnel rien qu'à moi. A la guichetière qui semblait avoir depuis longtemps déjà dépassé la date limite de consommation inscrite sur le côté du paquet (et dont on se demandait bien si elle avait pu être consommable un jour) je demandai poliment, afin de noter la date et l'heure du rendez-vous qu'elle venait de me donner : "Pourrais-je, jolie, heu non, gentille, heu non, madame, heu non, mademoiselle, pourrai-je vous emprunter un stylo s'il vous plaît ?". A quoi elle répondit : "Bien sûr monsieur, et à un taux défiant toute concurrence puisqu'il s'agit de 5.85 % sur 15 ans assurance incluse et nous vous faisons cadeau des frais de dossier."
Je suis sorti en me disant que la conscience professionnelle dont on fait preuve dans ma banque sortait vraiment du commun.
Dans le bus qui me ramenait à mes pénates, le cordonnier du quartier, que je connais de vue, se mit brusquement à genoux et renoua mes lacets qui étaient défaits. "Une belle paire de Doc Martens comme celle-là, ça s'entretient avec de la graisse de porc mon p'tit monsieur" me fis-je réprimander.
A l'arrêt de bus, trois fonctionnaires s'étaient endormis sur un banc.
100 mètres plus loin, un agriculteur épandait son lisier en plein milieu de la chaussée (mais là, c'était peut-être normal) pendant qu'un médecin lui disait des conneries dans un jargon compréhensible de lui seul. Un dentiste essayait d'arracher une dent à un poissonnier qui venait de vider et de couper la tête de sa femme (un thon).
C'est chancelant que je rentrais à la maison. Ma femme et mes enfants étaient déjà là. Alors je les frappais violemment. Je suis C.R.S.
1 commentaire:
hop là on critique pas les CRS ... nan mais oh, bon mis à part ça, très bien ton article encore une fois.bisous !
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