25 juillet 2012

Les jeunes de nos jours...

Les jeunes, de nos jours, y font que des trucs que je suis dans une incapacité chronique de comprendre.
Prenons leur ordinateur : cet objet était jusqu'à récemment inamovible, c'est à dire qu'on l'installait dans un coin bien pourvu en prises électriques et puis on laissait la poussière se démerder avec les connections. Le jeune (désolé d'être injurieux, mais je n'ai pas d'autre terme) était contraint de quitter sa machine à contre-coeur pour aller au choix :
  • Manger
  • Pisser
  • A la piscine
  • Boire une bière
  • Tondre la pelouse
On disait du jeune qui ne faisait pas de pause pour manger, pisser, à la piscine, boire une bière, tondre la pelouse qu'il était asocial, on l'emmenait voir un rebouteux ou pire encore un psy et puis basta, il remangeait, repissait, etc...

Aujourd'hui, on a brisé les chaînes qui attachaient solidement les PC aux murs, et si la mobilité des jeunes a augmenté, la sociabilité n'a pas suivi.

  • Le jeune mange tout en mettant à jour son compte Facebook et il en fout partout, il bouffe même les emballages
  • Le jeune pisse en tweetant et il en fout partout (il y a à présent d'après une étude du CNRS plus de traces d'urine sur un IPhone que sur une cacahuète)
  • Le jeune joue à Age of Empire à la piscine et bien souvent se noie
  • Le jeune boit une gorgée de bière et tombe immédiatement dans un coma éthylique (décidément, les apéros virtuels sur Facebook ne sont pas un très bon entraînement)
  • Beaucoup de jeunes se sont déjà fait arracher l'oreille voire la tête par une tondeuse en essayant de la décrocher quand elle vibre. Il est à noter que cela ne semble pas les affecter plus que ça, aujourd'hui un jeune sans tête continue sa vie comme si de rien était, il y a longtemps qu'il avait tout sauvegardé sur disque dur.


24 juillet 2012

Gare ? Gare !

Il y a un bout de temps que je ne m'étais épanché ici, on va y remédier. J'espère toujours savoir écrire...

Je vais vous raconter le super week-end de Mrs X (que par convenance nous appellerons ici Mrs Icks).

Mrs Icks suit une formation en ce moment. Parce que parfois, dans la vie, pour évoluer et ne pas rester sur le quai à regarder partir les bateaux, il faut se former. Enfin, je ne vais pas vous en faire une tartine, pour plus d'infos, lisez la documentation de l'AFPA...
Mrs Icks est en formation loin de chez elle. Alors elle dort dans la salle de classe, avec les autres qui sont aussi en formation loin de chez eux. Et ça fait du monde... Alors bien sûr, ça ronfle et ça pète parce que à la cantine c'est fayots tous les soirs.
Après une dure semaine dans le bruit et l'odeur, Mrs Icks aime rentrer chez elle pour passer un paisible week-end auprès de sa famille. Seulement Mrs Icks n'a pas de voiture, ce en quoi elle est admirable quand on pense aux nuisances dont sont responsables les véhicules individuels (c'est bruyant et ça pue aussi). Mais là où se déroule la formation, trouver un moyen de rejoindre le domicile de Mrs Icks en empruntant les transports en commun relève du parcours du combattant.

La solution que Mrs Icks a retenue est de se faire déposer par un charmant collègue de formation à la gare la plus proche. Si le collègue est vraiment charmant, l'endroit semble ne pas avoir vu de train depuis longtemps, si tant est qu'il en soit passé un jour. Alors Mrs Icks fait ce qu'on fait dans toutes les gares du monde, elle attend. Puis, ne voyant rien venir, elle fait ce qu'on fait dans toutes les gares du monde quand on ne voit rien venir : elle attend.
....
Tout à coup, tiens ! Un chien. Ah non, ce n'est que son cadavre. Dans un état de putréfaction plutôt avancé.
....
Soudain, tiens ! Un corbeau. Ah non, il tombe. Il est mort. Il était fatigué. De la vie.
....
Tiens ! Voilà la nuit ! Ah non. Elle tombe, elle aussi.
....
Tiens ! C'est déjà lundi...

10 décembre 2011

Ile-de-France

Conscient d'avoir négligé la rubrique "nos régions ont du talent", mais peu motivé pour aller explorer un endroit plein de bouseux, j'ai décidé de joindre l'utile à l'agréable en allant visiter une région exotique.

Je pensais partir pour un endroit de rêve, avec cocotiers et plages de sable fin : la région Ile-de-France. J'ai passé 3 jours à chercher la mer. En vain.
Il parait que l'Ile de France est la région la plus peuplée de notre pays. Ça ne m'étonne pas : c'est sans doute la région où il y a le plus de logements.
Mais ce qui est le plus intéressant, c'est les habitants. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, on les appelle les franciliens (et pas connards de trous du cul de parigots de merde, comme il m'est souvent arrivé de l'entendre). Vu comment ils sont empilés, je les aurais plutôt appelés les Kaplas, mais je suppose qu'on ne peut pas car la marque est déjà déposée. Mon enquête auprès de ces autochtones a été un échec cuisant. En effet, le premier que j'ai interrogé m'a avoué être corse. Le suivant était algérien. Puis j'ai parlé avec un breton, un basque, un auvergnat et un québécois. Mais de francilien, point. Etrange.
Et puis l'idée m'est venue d'aller les chercher là où j'avais déjà eu l'occasion de les voir : dans les autres régions.
En effet, il semblerait qu'ils y fassent de périodiques apparitions, surtout sur les sites touristiques, mais les observer est très difficile car ils ont développé des capacités de morphing tellement perfectionnées qu'on se demande s'ils n'ont pas un peu d'ADN de caméléon. Quelques exemples :
Franciliens en promenade au Pays Basque

Francilienne à la Martinique
Franciliennes en Bretagne


Francilien au Mexique




Comme vous pouvez le voir, les exemples foisonnent, et ça ne simplifie pas la tâche lorsqu'il s'agit d'interviewer un Francilien. Alors tant pis, nous n'aurons pas de témoignage d'un habitant de cette drôle de région.

24 novembre 2011

Peut-on rire ? De tout ? Avec tout le monde ? (alors qu'est-ce qu'on attend ?)

La question d'aujourd'hui étant extrêmement sérieuse, je prierai tous les petits rigolos qui ont commencé à lire ceci de se casser. Et vite. Merci.

Peut-on rire de tout ? La question la plus débile et inutile qu'il m'ait été donné d'entendre... A condition d'être physiquement apte au rire, d'avoir tous les muscles qu'il faut où il le faut, qu'est-ce qui peut bien nous empêcher de rire de tout ?

Certains m'objecteront qu'ils ont la dentition pourrie par une enfance passée à se gaver de fraises tagada suivie d'une période de 30 ans de tabagisme intensif. Et ça les empêche de rire ? Moi non.

D'autres me diront que là n'est pas le sujet, que la question ne concerne pas les aptitudes physiques au rire mais plutôt les aspects moraux du rire. Ceux là aussi me font bien marrer, et en plus je les emmerde et leur rappelle au passage que c'est moi qui ai posé la question, aussi je lui donne le sens que je veux.

Maintenant que nous avons déterminé de manière absolument objective et scientifique qu'on peut rire de tout et même tout le temps si on a envie, confrontons ce fait à la réalité de la vraie vie.

Pour déterminer si on peut rire de tout avec tout le monde, je me propose d'utiliser comme précédemment une méthode scientifique. Prenons donc une pauvre blague inoffensive que nous appellerons Blague A et qui nous servira d'étalon.

Blague A = "Un chien traverse la rue. Un camion arrive. Et paf le chien."
Proposons Blague A à un chien, que nous appellerons Sujet A. Que se passe-t-il ? Le Sujet A a une réaction que nous pouvons qualifier de neutre, et s'il remue la queue c'est probablement parce que c'est l'heure de la pâtée.

Blague B = "Pierre Desproges traverse la vie. Un cancer arrive. Et paf Pierre Desproges.
Sujet B = Pierre Desprosges
Nous notons que le Sujet B, malgré son décès, rit. Beaucoup.

Blague C = "Un juif traverse le camp. Un Panzer arrive. Et paf le juif."
Sujet C = Un juif.
Le sujet C rit. Un peu.

Blague D = "Un arabe traverse Paris en octobre 1961. Un car de CRS arrive. Et plouf l'arabe."
Sujet D = Un arabe
Le sujet D rit. Un peu. Et sort son couteau.

Blague E = "Ta petite soeur traverse la route. Michel Fourniret et Emile Louis arrivent. Et paf ta soeur."
Sujet E = Toi.
Tu ris. Tu n'as pas de petite soeur. Mais peut-être as-tu des enfants ?


Afin que l'expérience soit complète, nous avons testé toutes les blagues sur tous les sujets. Voici les résultats :

Sujet A : ne rit à aucune des blagues sauf la D.
Conclusion : si les CRS sont des chiens, il semblerait que l'inverse soit vrai aussi.

Sujet B : rit à toutes les blagues, surtout la B. Beaucoup.
Conclusion : le rire se fout royalement de la mort. Faisons un bisou à Pierre.

Sujet C : rit à toutes les blagues. Surtout la D.
Conclusion : présentons-lui le sujet D.

Sujet D : rit surtout à la blague C, un peu aux autres sauf à la E où il ne rit plus du tout.
Conclusion : ne lui parlons plus de sa soeur.

Sujet E : rit à toutes les blagues.
Conclusion : pas de conclusion possible car le sujet E rit tout le temps de toute façon, c'est pour ça qu'il a su rester si jeune et vif d'esprit...

Bon. Il semblerait qu'on ait prouvé qu'on peut rire de tout avec tout le monde. Restera à régler une question d'intensité du rire, mais c'est un autre problème auquel le temps qui m'est imparti ne me permet pas de m'atteler, et puis on s'en fout.




20 novembre 2011

Retour aux sources

C'est une idée que j'ai piquée dans un bouquin dont j'ai oublié le titre et même le nom de l'auteur, de toute façon il ne valait vraiment pas la peine qu'on le lise. Mais je l'ai lu, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce qu'il n'était pas cher. Et puis comment savoir si un livre est bon avant de l'avoir lu ?

Dans ce roman, un personnage décide de faire face à la crise du logement en se construisant une cabane dans un arbre.

Saugrenu ? Pas tant que ça, après tout, c'est de là qu'on vient non ? J'ai eu envie d'essayer. Comme je suis quelqu'un de très organisé, j'ai commencé par lister les avantages et les inconvénients. Voilà ce que ça donne :

AVANTAGES :

  • Se réfugier en hauteur est la méthode efficace trouvée par nos ancêtres pour échapper aux prédateurs. Une fois perché, on est à l'abri des huissiers, facteurs, démarcheurs, témoins de je ne sais quoi et même de ses amis quand on ne veut pas les voir.
  • En cas de crue, pas de risque d'inondation et plus besoin d'aller à Venise pour se faire un weekend romantique dans la lagune tout en gardant les pieds au sec.
  • Le feuillage de votre arbre vous procure la fraîcheur d'une ombre végétale lorsque le soleil cogne fort et un abri lorsqu'il pleut.
  • Pour peu que vous ayez eu l'intelligence de choisir un arbre fruitier, il peut vous nourrir une partie de l'année.
  • S'il fait très froid, pas besoin d'aller acheter du bois de chauffe à un tarif prohibitif, il vous suffit de mettre le feu à l'arbre...

INCONVENIENTS :

  • Plus possible de rentrer chez soi bourré.
  • Très souvent, les arbres sont pleins de ces saloperies d'écureuils.
  • Risques importants de régression intellectuelle : en effet, il semblerait que se soit lorsque l'homme est descendu de l'arbre pour adopter la station verticale que son cerveau s'est développé jusqu'à être capable d'inventer la bombe atomique, TF1 ou encore le MEDEF. Retourner vivre dans les arbres pourrait sérieusement remettre en question ces inventions.
Bon, après avoir pesé le pour et le contre, personnellement j'ai décidé de sauter le pas et de redevenir une créature arboricole.

Ce matin, j'ai planté l'arbre.

5 novembre 2011

Ceci n'est pas de la politique

"- Je suis indigné ! Cette situation ne peut plus durer !

 - Quelle situation ?

 - Mais enfin, vous êtes aveugle ou quoi ? La situation dans laquelle nous a plongés la clique politico-financière bien sûr !

 - Ah ouais, ça. C'est sûr mon pote, t'as raison d'être indigné.

 - Rendez-vous compte, faire peser les conséquences de toutes leurs magouilles sur le dos des citoyens ! C'est inadmissible !

 - Ouais, t'as encore raison, c'est inadmissible. Qu'est-ce qu'on fait, on colle un contrat sur la tête du boss de la Banque Centrale Européenne ? On plastique le siège du F.M.I. ? On coupe les couilles à tous les traders ?

 - Non mais ça va pas ? Enfin, voyons, nous ne sommes pas des barbares ! Votons pardi ! La solution doit sortir des urnes ! Sauvons la démocratie !

 - Et le problème, il ne serait pas sorti des urnes des fois ? On l'a bien élu le tout petit petit petit pour autant que je sache... Et il n'y a pas si longtemps, avant que sa verge ne diverge, ou vague, je sais plus, l'alternative proposée n'était-elle pas d'élire Président de la République Française le Président du F.M.I. ?

 - Mais mon cher, c'est là le principe de la démocratie, le peuple est souverain dans son choix.

 - Je crois plutôt qu'on crée pour le peuple l'illusion d'un choix. La preuve : on ne peut pas voter pour ce qu'on ne nous propose pas. Donc le choix est déjà fait bien en amont du peuple.

 - Je ne vous suis pas.

 - Et moi je ne te hais pas.

 -  Vous êtes sûr d'être journaliste ? Montrez-moi votre carte de presse.

 - Allez, casse-toi avant que je te cogne, ça pourrait accroître considérablement ton sentiment d'indignation..."


Voilà, c'était une retranscription de l'interview que j'ai décidé de faire d'un "indigné", intrigué que j'étais de voir autant de duffle coats dans la rue ces derniers temps. Carrément édifiant. Une révolte qui ne sort pas du cadre, une révolution Canada Dry... Et surtout, surtout, votez ! Dire aujourd'hui en public qu'on ne vote pas, c'est s'exposer au mieux à un poing dans la gueule, au pire à une explication de ce qu'est la démocratie avec invariablement à l'appui la longue liste de ceux qui sont morts pour qu'on puisse voter. Un jour les américains vont probablement débarquer dans mon salon pour faire appliquer la démocratie, de gré, ou plutôt, me connaissant, pas de gré... La seule solution efficace contre ces leçons de morale à 2 balles, c'est de tendre un miroir aux mièvres défenseurs de la "démocratie".

Des raisons d'aller voter, il y en a des tonnes. Abstraites. Par contre, des raisons d'aller à la pêche, il y en a des concrètes, même si on n'aime pas trop le poisson. Allez, je ne suis pas chien, je vous donne 8 juste pour rigoler.

 Raison n°1 : René Coty
Trois mois de cinquième république... Bravo, ils devaient être contents ceux qui s'étaient levés pour aller l'élire... En plus, je trouve qu'il ressemblait vachement à Raymond Barre...


Raison n°2 :  Charles de Gaulle
Sous prétexte qu'un mec, alors que la France est (encore) envahie par de vilains allemands pas gentils, a la présence d'esprit de s'enfuir en Angleterre alors que presque tous les autres couillons sont restés pour subir les bruits et les coups de bottes, pan ! Président ! Et après on s'étonne de voir des arabes dans la Seine et de la ganja pour tous à la Sorbonne...

Raison n°3 : Alain Poher
Jamais élu, deux fois président de la république ! Agent de la C.I.A. (de son vrai nom Alan Power) il fut envoyé en mission à Paris par ses supérieurs intrigués par le fait que la France n'ait pas de pétrole mais des idées. Il  fut chargé de voler une de ces fameuses grandes idées et lors de son premier passage à la présidence, il piqua les plans de la tour Montparnasse. Sa hiérarchie se demanda ce qu'ils allaient bien pouvoir foutre de ce truc et le renvoya fissa en France où lors de son second passage à la présidence de la république il s'empara de nouveau des plans de la tour Montparnasse... Les américains, habitués à embaucher des espions dans l'ensemble plutôt cons, n'en firent pas toute une histoire et entamèrent une double construction : Le World Trade Center. 

Raison n°4 : Georges Pompidou
 Voici de loin mon préféré. Je ne suis pas allé voter pour lui car je n'étais pas né donc pas majeur, cependant j'étais là quand il est mort, je m'en souviens très bien : le même jour, mon premier poisson rouge qui lui aussi se prénommait Georges a aussi rendu l'âme...

Raison n°5 : Valéry Giscard d'Estaing
Ce con est allé raconter partout qu'il s'était tapé la moitié du who's who... En même temps, quand on a comme lui une tête de bite, on se voit accorder le bénéfice du doute...

Raison n°6 : François Mitterrand
Y'a des jours, le peuple s'indigne (comme quoi c'est pas nouveau) et vote à gauche... Et puis quand il se rend compte de sa connerie, il s'indigne (c'est cyclique) et vote à droite... Heureusement qu'on colle des étiquettes aux hommes politiques, comme ça on peut avoir le sentiment de pouvoir changer.

Raison n°7 : Jacques Chirac 
Nous avons élu quelqu'un qui va plus loin que sa propre caricature, un Super Guignol ! Et même une fois son mandat terminé, il continue de nous faire nous pisser dessus de rire...

Raison n°8 : Nicolas Sarkosy
Le peuple a-t-il tendance à élire quelqu'un qui lui ressemble ? Dans l'affirmative, je demande à être déchu immédiatement de la nationalité française.

Alors, vous allez continuer encore longtemps à me casser les couilles avec la responsabilité et le devoir que représentent le fait d'aller voter ? Ceux qui sont morts pour qu'on ait ce droit, pensez-vous qu'on les honore en se prêtant à cette mascarade ? Ils se retournent dans leurs urnes, oui !
Mais ne vous en faites pas : Dav'News est juste là pour rire, tout ça c'est pas de la politique, c'est du cabotinage.
Essayons maintenant d'être sérieux deux minutes. Qui sera le/la prochain/prochaine président/présidente ?




VOTEZ !

31 octobre 2011

Le retour

Inadmissible ! Une absence aussi longue de toute publication sur un blog qui représente tant pour tellement de monde, c'est un pur scandale. Si je suis inexcusable, vous me permettrez quand même de vous donner quelques explications qui je l'espère à l'instar de la vaseline... Enfin bref, voilà ce qui s'est passé :

  • Si on replace les événements dans leur contexte temporel, tout a commencé au début du mois d'août. C'est important, car figurez-vous que lors des soldes de juillet, j'avais fait l'acquisition d'un lot de marcels multicolores du plus bel effet, et ce pour un prix qui s'il m'échappe à l'heure où j'écris ces lignes n'en défiait pas moins toute concurrence.  Il faisait plutôt chaud, et un départ en vacances s'imposait. Sitôt imposé, sitôt fait, locaux du Dav'News bouclés, gosses harnachés à l'arrière de la R25, bobonne à la place du mort, Rex, le berger allemand, abandonné dans la forêt, Minouche et Patouche, les deux siamois, noyés dans la baignoire... bref, départ traditionnel vers le Sud, pour au minimum un mois, peut-être plus si on décide de ne pas scolariser les mômes cette année.
  • Je ne vais pas vous barber une fois de plus avec mes vacances, je l'ai déjà fait, et vu la jalousie que je sens poindre dans vos commentaires à ces occasions, je vais me passer pour une fois de votre petitesse qui me fait souvent pourtant bien marrer. Le retour de vacances eut lieu début septembre, à moins que ce ne  soit mi-octobre, je ne sais plus très bien, et vous conviendrez avec moi que ça n'a pas une grande importance. L'important, c'est la décision prise à ce moment par le rédac chef, donc moi, de cesser immédiatement le Dav'News afin d'entamer une reconversion professionnelle menant je ne sais où.
  • L'étape suivante a consisté à m'inscrire à l'ANPE, et ce fut un échec cuisant car figurez-vous que cet organisme humanitaire n'existe tout bonnement plus. Lors de mes recherches, on m'a parlé de Poilemploi, une asso à but non lucratif destinée prioritairement aux personnes pourvues d'un système pileux très développé et à la recherche d'un emploi. En remplissant les 57 formulaires d'inscription et de renseignements, j'ai pris soin de laisser en blanc toutes les parties concernant la nature de l'emploi recherché, ayant décidé de me laisser porter et de prendre ce qui se présenterait sans faire montre de préjugés.
  • Je suis ensuite rentré à la maison pour m'occuper de l'avenir du Dav'News et tâcher de me trouver un successeur digne de ce nom. Fort de ma propre expérience en matière de recherche d'emploi, je décidai de déléguer un maximum la chasse de tête et m'adressai donc à Poilemploi, leur fournissant un profil détaillé de la personne recherchée. Restait à attendre. Attendre. Attendre. Attendre.
  • Fruit du hasard or not fruit du hasard ? Je reçus le même jour deux courriers de Poilemploi, l'un destiné au demandeur d'emploi que j'étais devenu et l'autre à l'employeur que je me proposais d'être. Je vous retranscris ici l'intégralité des deux courriers :
-------------------------------------------------------------------------------------------
Monsieur Dav Dudavnews,

Vous avez postulé à un poste de n'importe quoi dans n'importe quel secteur, rémunéré n'importe comment.
Nous avons le plaisir de vous faire part du succès de nos recherches vous concernant et de vous proposer le poste de Rédacteur en chef au sein d'une belle entreprise : Dav'News.
Il nous a semblé que le poste correspondait parfaitement à votre profil et à vos exigences, aussi nous invitons-vous à entrer en contact avec davnewsrevival@laposte.net.

Bonne chance

-------------------------------------------------------

Monsieur le rédac' chef,

Vous nous avez fait part de vos recherches concernant un rédacteur en chef rigoureux, motivé, alcoolique, schizophrène, psychotique, névrosé et n'étant pas trop regardant sur la nature de sa rémunération.
Nous avons le plaisir de vous faire part du succès de nos recherches et vous informons qu'une personne correspondant exactement à vos exigences ne devrait plus trop tarder à entrer en contact avec vous.

Bonne chance

--------------------------------------------------------------------------------------------

Je ne croyais jusqu'à présent pas du tout au destin, mais là je doute. Il semblerait que le Dav'News doive me coller à la peau comme certaines substances à la semelle de ma chaussure, la gauche si j'ai de la chance.

31 juillet 2011

A toute berzingue !


- On y approche, non ?
- De quoi ?
- Du mur, tiens !
- Oh, tu vois tout en noir !
- Ah bon ? Ben tiens, t'as qu'à voir :
- Tu vois bien, tu vois tout en noir, on est déjà rentré dedans et il ne s'est rien passé !
- C'est pas faux... Mais alors, c'est pour quand ?
- Quand quoi ?
- Que ça craque pardi !
- Pfff, m'en fous, passe moi une bière, please !

14 juillet 2011

Vacances : la dure lute des classe continue

En tout premier lieu, je signale à ceux qui pensent que j'aurais pu écrire "turlute des classes" que je ne cède jamais à la facilité.

Bon, c'est dit. Maintenant, à ceux qui ont cru bon de jeter Karl Marx aux orties, ils ont eu tort. 0u du moins ils auraient mieux fait de réfléchir un peu : pas plus tard que ce matin, je décide de couper les orties qui foisonnent dans certains coins reculés de mon jardin à l'aide de ma faux toute neuve achetée 39,90 € chez Monsieur Bricolage. J'aime autant vous dire que votre irresponsabilité mériterait que j'exige que vous me remboursiez car au premier coup de faux ma lame s'est brisée sur un exemplaire original de Das Kapital relié cuir avec coins et fermoir en argent massif dans un état de conservation irréprochable. Avouez que s'il y avait eu le moindre spectateur, le ridicule de la situation aurait à coup sûr ruiné ma réputation. Fort heureusement, comme j'ai horreur qu'on me regarde quand je fauche, je me vêts toujours d'une longue robe noire à capuche, et mes voisins, dont le plus jeune va allègrement sur ses 83 ans, verrouillent leurs portes à double tour et ferment tous les volets.

Bon, je conviens que tout ça pour vous dire de ne pas renier trop vite Marx, c'est un peu léger. Alors pour pouvoir argumenter plus loin je suis tout simplement allé me promener dans la station balnéaire réputée qui est aussi ma commune de résidence, me disant que l'observation de mon environnement m'inspirerait peut-être. Et bien ça n'a pas loupé.

En cette mi-juillet, nombreux sont ceux qui sont partis en vacances et parmi ces nombreux une proportion non négligeable a choisi de venir chez moi. Et dès les premières secondes d'observation une évidence me saute aux yeux : un tiers des touristes venus s'échouer ici sont des prolos qui gagnent moins de 1200 € par mois et les deux autres tiers gagnent la même chose, mais par jour. Quant à la classe intermédiaire, c'est à croire qu'elle n'existe pas.


Chez les prolos, on a l'air de bien s'amuser, on fait des châteaux de sable sur la plage, on se balade à vélo, on prend l'apéro, on allume le barbecue, on prend l'apéro, on rigole, on prend l'apéro, on mange, on va danser, on prend l'apéro, on drague un peu, on prend l'apéro, on revient de danser, les gendarmes nous font souffler, ils sont sympathiques, on prend l'apéro et puis on va se coucher parce qu'il est 5h30 et que demain on se lève à 6h00 pour bien profiter de la journée. Bref, on se fait tellement chier tout le reste de l'année à bosser comme des cons en supportant les privations induites par de faibles salaires qu'au moment des vacances, c'est l'éclate totale.

Chez les riches, qu'on soit ou pas nés nantis, on a l'air anéantis. Il faut dire que c'est pénible ces conventions qui veulent qu'on se retrouve tous ici tous les ans, sans parler de la route qu'il a fallu faire, long convoi de Jaguars entre Neully-Sur-Seine et Pléneuf-Val-andré... Et puis on a déjà tout à Neuilly, pourquoi venir ici où l'on tolère encore (mais plus pour longtemps) toute cette plèbe ? Alors on fait la gueule. On emmerde les commerçants avec nos exigences à la con : "je voulais de la vanille de Madagascar dans mon punch, et là manifestement vous m'avez mis de la vanille bourbon, qui vient de la Réunion..." Si vous saviez le nombre de fois où les serveurs ne font que pisser dans votre punch parce qu'ils se disent que s'ils chiaient dedans ça risquerait de se voir et surtout que vous risqueriez d'aimer ça et d'exiger la même chose demain...
Et puis il fait trop chaud, il fait trop froid, il y a du vent, il y a le cri des mouettes qui est insupportable, il y a ce foutu collectif anar qui tous les matins se lève pour acheter à la maison de la presse tous les exemplaires de La Tribune et des Echos, c'est horrible, on n'a plus rien à lire...

Et elle est où la lute ? Et bien c'est simple même si c'est complètement débile : les prolétaires voudraient bien se hisser parmi les rangs des riches pour pouvoir se faire chier pendant les vacances et les riches font tout pour ne pas tomber au niveau de ce peuple qui a l'air de tellement s'amuser...


5 juillet 2011

Mon journal intime s'appelle Facebook...

Force m'est de faire un constat : le journal intime tel que l'ont connu nos grand-mères est mort. Il a cédé la place au journal extime, qui consiste à confier ses joies et ses peines à une page Facebook. Vous allez me dire : et alors ? Tout le monde s'en fout, il faut vivre avec son époque mon p'tit Dav, serais-tu en train de virer vieux con ?
Non. Enfin, je veux dire non je ne vire pas encore vieux con, mais je suis d'accord pour vivre avec mon époque. C'est juste que je trouve que dans cette histoire il y a un petit truc rigolo : La mutation du journal intime n'a été que partielle, car si le support a changé, les jeunes filles s'expriment toujours comme si elles étaient les seules à pouvoir se relire.
Afin d'essayer de trouver un sens à cette démarche, j'ai décidé de me prêter à l'exercice en laissant ma part féminine s'exprimer tout en laissant ma part rationnelle l'analyser. Voici ce que ça peut donner.

Ce matin je me suis levée, j'ai fait caca tout mou [LOL]

Post typique du matin, variantes possibles : /je suis constipée, /j'ai chié un hamster, je comprends pas, /j'ai été faire la bise à mon ténia... Notons que ces billets donnent lieu à de multiples débats, progrès notable par rapport au journal intime qui ne permettait en aucun cas de comparer avec les copines la qualité de nos selles, qu'on soit cycliste ou pas.
lol ! trop craignos cette photo de moi avant mon [lol] épilation du maillot !!! [re-lol]


lol de lol, je suis quand-même mieux après épilation !!! Pas lol ?
Autre avantage non négligeable de Facebook : notre connaissance de la pilosité de nos contemporaines équivaut maintenant à celle de nos lointains ancêtres des cavernes...

Persone y m'aime, persone y me comprent mais je vous emerde tous ! Pas lol.
Bon, là on tombe dans le commun du commun. Il ne faut cependant pas se moquer trop vite, car ce type de publication cache une réelle détresse : si personne ne te comprend ma grande, il n'est pas impossible que ce soit lié à de légères lacunes dans ta maîtrise de la langue française. Sinon, c'est peut-être juste parce que tu es trop conne. Je sais pas.

Voici une photo de mon bébé (s'il y a des pédophiles parmi vous, nous habitons à l'adresse indiquée dans mon profil et le petit joue seul dans le jardin tous les jours de 19h à 19h30)

Bon, commentaire sans commentaire, si ce n'est que tu aurais pu préciser de prendre rendez-vous avant de venir...

Bon, on pourrait encore en faire des tartines comme ça, sauf qu'une légère nausée (ou une légère envie de caca mou, au choix) commence à me gagner, alors si vous le voulez bien, on va s'arrêter là.

18 juin 2011

Présidentielles : pêcherai-je ou ne pêcherai-je pas ?

Sous une apparence banale, cette question me taraude : lors de la prochaine échéance électorale, irai-je à la pêche ? J'ai une ébauche de réponse : ça dépend.

Ce qui pourrait me faire pencher en faveur d'une petite partie de chasse aux poissons :

Les élections ont lieu le dimanche, heureusement, ça permet de se libérer plus facilement pour aller taquiner le goujon.
J'ai les dates : le 22 avril et le 6 mai 2012 et si la météo est aussi clémente à cette période l'année prochaine qu'elle l'a été cette année, il ne devrait pas faire trop froid.
Moi qui ne suis pas pêcheur mais curieux de nature, ça peut être une expérience intéressante.

Ce qui pourrait me retenir d'aller pêcher :

Comme je l'ai dit plus haut, je ne suis pas pêcheur, et ce pour une raison toute simple, cette activité me désintéresse au plus haut point. C'est vrai quoi, ça a l'air chiant comme la mort ce truc d'attendre qu'une pauvre poiscaille daigne mordre à l'hameçon, en plus ce serait pour la relâcher tout de suite vu que je ne mange pas d'animaux.
N'étant en rien équipé pour ce "sport" (hormis le bateau, mais on m'a dit que c'était superflu), si je veux m'y mettre il va falloir que j'investisse dans du matos et franchement, acheter des trucs qui ne te servent que les dimanches d'élection... A moins qu'il n'y ait moyen de louer une canne à pêche.
Enfin, parmi les raisons qui pourraient faire que je ne pêche pas ces deux dimanches là, il y en a une particulièrement évidente mais qu'il convient que je vous expose : Bien sûr que si d'ici là quelqu'un m'invite à la chasse, je laisserai les poissons tranquilles pour aller faire chier les lapins...

Quoi qu'il en soit, il faut impérativement que je me trouve une activité pour ces dates, quelque chose qui m'occupe l'esprit et m'empêche de penser à vous autres qui, pauvres couillons, allez voter.

19 mai 2011

Gengis (Strauss) Kahn

Gengis et son chien Médor
Personnage historique considéré par beaucoup comme un tyran sanguinaire, il était surtout connu pour ne savoir tenir sa quéquette.

On ne compte le nombre d'occasions où la femme de ménage, pensant la yourte vide, y pénétra avec son aspirateur et en sortit pénétrée par son aspirateur. Ce genre d'événement ferait aujourd'hui scandale, mais il faut savoir qu'à l'époque, les femmes n'étaient jamais consentantes, aussi faut-il se replacer dans le contexte pour comprendre qu'il ne serait jamais venu à l'idée d'une quelconque soubrette d'aller voir la police pour un vague viol...

Mais revenons-en à notre personnage. Né en 1155 à Quingshui-sur-Seine, le bébé Kahn est affublé dès sa naissance d'une érection phénoménale : il est priapique et ses parents le prénomment Gengis en hommage à la racine de gingembre... Son deuxième patronyme (Strauss) lui est venu beaucoup plus tard, apporté par son goût immodéré pour les valses viennoises qu'il aimait à écouter sur son I-Pod lorsqu'il massacrait ses ennemis.

Beaucoup se plaignent aujourd'hui de ne pas être nés : la faute à qui ? Gengis et ses Forces Mongoles d'Intervention (F.M.I.) qui ont massacré leurs hypothétiques ancêtres avant qu'ils aient eu le temps d'engendrer une descendance. Car Gengis, que son père imaginait devenir star du X et ainsi mettre à profit son handicap, a beaucoup déçu ses parents en décidant de devenir maître du monde Les F.M.I. ont causé des morts par millions et jeté dans la misère encore plus de millions de gens. L'économie mondiale a été bouleversée par les "ajustements structurels" imposés aux nations et aux peuples.

Comme Gengis était un malin, il violait énormément, se disant que les médias aimaient à avoir un bon os à ronger avec plein de détails croustillants et sordides à souhait, et que pendant ce temps il pouvait à la tête de ses F.M.I. modeler le monde à sa guise.

Ce en quoi il n'avait pas tort.

Il est mort en 1227, et s'il est une raison de pleurer, ce n'est pas à cause de son trépas mais de la descendance qu'il nous a laissé, affublée des mêmes tares et ambitions.

16 mai 2011

Rectification du tir (ou comment je sais me tenir sur mes genoux et demander pardon)

Pardon, pardon, pardon, pardon, pardon...
Cher Orange, je ne sais ce qui a pris à mon collègue d'ainsi vous agresser, mais au nom de mon respectable journal, je vous demande pardon.

Je souhaite avant tout que cette blessure ouverte entre nous se referme au plus vite, même si je sais que votre incompréhension face au mépris que porte Mick à vos largesses et à votre générosité restera à jamais entière. Car chez vous le code de déontologie exige de se suicider plutôt que de se révolter.

Tout petit déjà, orange était ma couleur et mon fruit préférés, aussi est-ce très naturellement qu'à l'heure de choisir un forfait "all included" je me sois tourné vers vous.
A la décharge de Mick, il faut dire que nous, clients (ex-usagers...), sommes dans notre immense majorité déficients mentaux et avons du mal à comprendre la nature de vos offres. Ainsi, pas plus tard que ce midi, j'ai reçu un appel de l'un de vos conseillers qui voulait savoir si j'étais satisfait de mon forfait "tout compris". Je lui ai répondu que oui, j'étais très satisfait et que je ne cessais à longueur de journée de me répandre en louanges sur le sujet en tout lieu et à toute heure (espérant ainsi mériter les 70 € dont parle Mick dans son article). Il a enchaîné en me parlant d'une nouvelle offre et je dois avouer que je n'y ai rien pigé. "Mais puisque je vous dis que j'ai déjà tout compris dans mon forfait, que je ne comprends rien à l'offre que vous tentez de me décrire en des termes si abscons et embrouillés que je me demande si je ne vais pas raccrocher pour prendre rendez-vous chez mon psy afin de démêler tout ça..."

Bon, on a arrêté là parce qu'on a bien vu que ça ne nous menait nulle part. N'empêche que j'étais convaincu d'avoir pris tout compris lors de ma souscription, ce que je ne comprends pas c'est ce qui n'est pas compris puisqu'on prend la peine de m'appeler pour me dire que bon, je pourrais avoir toujours tout compris mais pour plus cher.

Du coup j'ai oublié les 70 €.

Il faut comprendre mon collègue et néanmoins ami, il s'est exprimé sous le coup de la colère, je ne connais pas la nature de son forfait, mais peut-être qu'il n'a pas tout compris...

14 mai 2011

Hommage à la simplicité - Lettre à Orange


Las de n'avoir pu joindre un conseiller Orange, j'ai écrit à son boss cette lettre qu'il ne lira pas...

"J'ai souscrit ce que je croyais être un abonnement des plus simples chez vous : il s'appelle « Open ». Comme vous êtes très généreux, bien que vous ayez l'esprit un tantinet compliqué, plutôt que de me faire un prix « normal », vous préférez me faire un prix à la con, en accompagnant le tout d'une offre de bienvenue : un cadeau de 70 €.
70 €, c'est une somme, pas vrai ? Enfin, pour moi. Une somme dont vous êtes malgré tout près à vous défaire, à mon profit, et ce alors même que je ne vous avais rien demandé et que je ne m'attendais à rien, sinon à ce que vous ne me preniez pas pour un pigeon. Mais ça, c'est peut-être beaucoup demander...
Je suis assez convaincu que vous vous en mettez plein les poches grâce à des offres que seuls savent comprendre les commerciaux (hier encore techniciens) que vous aurez préalablement formés. Quant à moi, je renonce à les comprendre puisque je conçois volontiers qu'elles ne sont pas conçues pour être bien comprises de vos clients. Toutefois, j'ai décidé, pas fier de moi je dois l'avouer, de rentrer dans votre jeux : j'ai renvoyé les documents que vous me demandiez pour bénéficier de ce « cadeau ». Je continue de penser qu'il aurait été plus courtois de me faire un avoir, mais bon... Qu'auriez-vous à gagner à rendre les choses plus simples ?
Et aujourd'hui je reçois un courrier de votre part, me renvoyant mon « dossier » accompagné d'une lettre qui me dit que ce dossier n'est pas complet, et que vous « ne pouvez pas le traiter en l'absence de l'information suivante : le numéro d'appel du coffret Orange que je viens d'acheter (obligatoire), figurant sur ma facture ». Allez, dites-moi la vérité : là, vous me prenez pour un con, pas vrai ? Sans rire, il est vraiment « obligatoire » que je vous donne le numéro de téléphone que vous m'avez donné, et qui figure sur la facture que vous m'avez adressée ?
Bon, comme je sais que que vous avez de gros problèmes de management et que ça doit commencer à taper sévère sur le système de certains de vos salariés, y compris visiblement sur celui des jeunes créatifs du service marketing responsables de vous avoir fait cette proposition tordue, je ne vais pas en rajouter et je vais une nouvelle fois m'exécuter en vous faisant ce plaisir d'entrer dans votre jeu (dites, entre nous, vous seriez pas un peu pervers, des fois, genre latex et menottes ?...) : je vais donc vous donner cette information qui figure déjà dans vos fichiers : mon n° d'appel : 06.63.82.--.--*.
Je ne vais pas vous inviter à m'appeler, des fois que vous demanderiez de vous renvoyer un dossier indiquant que j'accepte que vous m'appeliez à mes frais. En revanche, n'hésitez pas : écrivez-moi si vous avez besoin d'informations complémentaires, je me ferai une joie de vous les faire parvenir. Du reste, je ne pense pas en avoir fini avec vous, puisque je me suis aperçu que depuis que j'avais souscrit cet abonnement qui comprend plein de choses, vous me préleviez encore près de 40 € / mois, en plus du coût du forfait « Open », pour ma ligne fixe et mon abonnement Internet.
Epatant, non ?"

* Mon numéro a été tronqué dans le cadre de cette retranscription sur la Dav'news car je ne veux pas être sans cesse dérangé par les foules de lecteurs du blog dont mon petit doigt dans ton machin me dit qu'il s'en trouve des qui pourraient avoir la plaisanterie au bout du clavier...

15 avril 2011

La loi, c'est la loi

Beaucoup, beaucoup, beaucoup de stress ces derniers temps. Quand c'est comme ça, que le dégoût de la civilisation me gagne, j'ai une solution miracle : je prends la mer. Je ne me lancerai pas avec Renaud dans un débat stérile pour savoir si c'est la mer qui prend l'homme ou lui qui va prendre ma main dans la gueule, je prends la mer, point.

J'ai acheté il y a quelques années un voilier qui m'aide beaucoup parce qu'il faut dire ce qui est : prendre la mer à pied, ça limite tout de suite la durée de la promenade.

Mon voilier s'appelle Marcel, il est long de là à là environ et large d'un quart de cette longueur. Il a deux mâts, pour le cas où l'un d'entre eux tombe en panne, et possède une cuisine Mobalpa très fonctionnelle ainsi qu'une literie Bultex très confortable. Tout ça pour dire que si je veux partir plusieurs jours, semaines, voire années, je peux.

Et donc pas plus tard que cette semaine, le besoin de prendre la mer s'est fait si pressant que j'ai décidé de ne pas résister plus avant et de filer cap Nord-Nord-Ouest toutes voiles dehors. Fouetté par les embruns, je laissais derrière moi le fracas du monde moderne et me rêvais tel Corto Maltese partir à l'aventure. J'en étais à me demander si je n'allais pas même me livrer à quelques actes de piraterie pour me marrer un peu avec les plaisanciers parigots quand, tous gyrophares dehors, je vis venir à moi une bruyante vedette de la vous savez quoi ? la gendarmerie vous savez quoi ? maritime oui, mais avant tout nationale.

La pensée de la piraterie n'étant pas une infraction et de toute façon les télépathes dans la gendarmerie n'étant pas légion (pas plus que les télépathes dans la légion ne sont gendarmerie), c'est plutôt serein que je vis la vedette accoster et deux pandores monter à bord.

"Bonjour les gendarmes, je suis en règle, j'ai mon livre de bord à bord, des fusées de détresse (des tresses ?) plein la cale, des bottes pour pouvoir faire face à la marée chaussé (hi hi hi) et le Marcel est inscrit aux Affaires Maritimes, alors que puis-je faire afin de me montrer serviable pour que vous quittiez au plus vite mon bord et alliez faire chier des marins tout aussi épris de solitude que je le suis ?"

Mon message, destiné à leurs cerveaux, n'a manifestement pas dépassé la barrière de leurs oreilles et encore, je ne sais qu'ils m'ont entendu que  parce que leur regard a transité du stade ovin vers le bovin, qui, si je puis me permettre un petit aparté esthétique, leur sied bien mieux. Puis celui qui avait le plus de barrettes sur les épaules a pris la parole.

- On vient saisir vos voiles, dit-il.

- Je ne saisis pas, m'interloquais-je

- Je sais, je viens de vous dire que c'est nous qu'on saisit. Plus de voiles dans les espaces publiques. Alors on saisit.

- Mon bon, rétorquais-je, vous vous fourvoyez, je crois qu'il s'agit du voile, nom masculin qui fait les femmes voilées, et pas de la voile, nom féminin qui fait avancer Marcel.

- Plus de femme, de bateau, plus rien de voilé dans les espaces publiques. On saisit.

Mettez-vous un instant à ma place. Tétanisé par la connerie. Tellement tétanisé que le temps que je retrouve un semblant de capacité à me mouvoir, la vedette était loin, et mes voiles avec. Et du coup, plus de moyen de locomotion, le Marcel immobilisé.

Heureusement, dans le foutoir qui encombre ma cale, j'ai trouvé la pelle qui me sert en temps normal à creuser la mer quand je veux faire caca (et à reboucher le trou après) et je m'en suis servi comme d'une godille, ce qui fait que je n'ai mis que deux jours et deux nuits à rentrer.

Mais ça fait quand même réfléchir.

Pourquoi un gouvernement néo-fascisant qui veut foutre les musulmans dehors ne les laisse pas mettre les voiles ?

3 avril 2011

Identité ?

Bonjour madame Pétroleuse, comme il semble que vous ayez réponse à tout, pourriez-vous s'il vous plaît me dire qui sont Dav, Mick, Iouspiktoumi et vous-même ? Merci. Jean-François, de Nantes

Ah Jean-François, je sens poindre chez toi un goût immodéré pour la presse pipole... Non non, ne rougis pas, tu es atteint des travers de ton époque, tu es une victime, et en tant que victime tu as droit à certaines compensations. Dont celle de savoir qui sont les rédacteurs du Dav'News.

Charité bien ordonnée commençant par moi-même, procédons. Je suis née au XXème siècle de parents préférant garder l'anonymat. J'ai 2 mains, autant de pieds et quelques seins qui m'assurent une certaine flottabilité à la piscine. Titulaire de diplômes que le monde de l'éducation délivrait à l'époque où il y avait encore un semblant d'éducation, j'ai longtemps été lectrice du Dav'News avant de décider qu'il fallait que j'y mette mon grain (de finesse ? de sel ?). Je ne publie pas ma photo parce que je préfère éviter les émeutes.

Mick : De loin le plus brillant de l'équipe. Il est vrai que la ponctuation a une importance capitale, raison pour laquelle je n'ai pas écrit : "de loin, le plus brillant de l'équipe". De même, l'ordre dans lequel on positionne les différentes propositions d'une phrase est capital, aussi n'ai-je pas écrit "le plus brillant de l'équipe, de loin". Bref, on va pas passer la journée dessus, Mick est le plus brillant. De loin.
On ne connaît à Mick qu'un seul point faible : une difficulté chronique à dimensionner ses photos dans ses publications.
Sinon, Mick est grand, beau, il sent bon le sable chaud mais ne publie pas sa photo car il ignore comment faire.

Iouspiktoumi : De loin le plus productif de l'équipe. De loin. Sauf que sa productivité s'applique essentiellement à d'autres tâches que celle d'écrire sur le présent blog. Avec une petite tendance au subversif : apéros, jeux, apéros, jeux, apéros...
Point faible : néant, cet homme est d'un métal inconnu à ce jour.
Iouspiktoumi ne publie pas sa photo car il ignore ce qu'il a bien pu en faire.

Dav : De loin celui qui a le pseudo le plus court. Créateur de ce blog, il en a peu à peu perdu le contrôle sous l'influence évidente des autres rédacteurs et surtout de l'alcool avec lequel il les rémunère et qu'il détourne abondamment. On sait qu'il vit en Bretagne, ce qui est loin d'arranger son cas concernant la boisson.
Point fort : néant, cet homme est une éponge.
Il ne publie pas sa photo, il est trop moche.

Voilà, ça peut paraître un peu sommaire comme description, mais c'est tout ce dont je dispose. Vos questions restent les bienvenues à l'adresse suivante : lapetroleuse@laposte.net

31 mars 2011

Changement de slip

Comme il semblerait que l'hiver ait décidé de passer la main, Dav'News, à l'instar de son rédac'chef, change son slip spécial froid pour quelque chose de plus ajouré, permettant une meilleure circulation de l'air printanier.

J'ai longuement cherché quelle image de fond d'écran pourrait subtilement suggérer qu'il était peut-être temps de remettre les canoés et les kayaks sur le toit du combi, et j'ai finalement opté pour l'approche frontale.
Il est vrai que ceux d'entre vous qui ne me connaissent pas personnellement se demandent sans doute ce que c'est que cette histoire de kayak. Ils n'en sauront pas plus, ils n'ont qu'à prendre le temps de venir me voir.

Petite précision concernant le message précédent : le Resto à Moules est un Bistrot à Moules, il est bien à l'adresse citée et l'apéro ludique aura lieu à 19h, en partenariat avec Sous Les Pavés La Page, boutique dont Monpotajouer (voir colonne de gauche) est l'avatar internet, et dont l'animateur bien sympathique écrit rarement mais écrit quand même des fois dans le Dav'News sous un pseudo pseudo. J'y serai, aussi si certains souhaitent éclaircir cette sombre affaire de kayak et boire un coup, ils peuvent toujours venir essayer de m'y reconnaître.

Enfin, vous remarquerez au pied de cet article un nouvel outil qui vous permettra de vous exprimer, avec plusieurs graduations possibles du degré de nullité. 

26 mars 2011

Un peu de promo

Alors là, attention ! Je vais faire un peu de pub, mais n'allez pas croire que ça va devenir une habitude... Surtout que je ne suis pas payé pour le faire, ce qui risque d'émousser très rapidement ma motivation, accro au pognon comme je le suis. Mais bon, il faut savoir partager de temps en temps ce qui nous rend la vie plus belle, plus suave, pareille à une douce brise du matin qui vous caresserait les coudes et les genoux, rendant vos articulations délicieusement indolores, vous qui en souffrez tant habituellement...

Pour commencer, de la musique, celle que j'écoute en écrivant ceci : A History of Now, dernier album d'Asian Dub Foundation. Je ne vous en ferai pas une critique, ni constructive ni destructive, je dis juste que j'aime... Pourquoi ? ¨Parce que.

Pour continuer, et pour des raisons assez similaires à celles qui me font vous conseiller le précédent album, à savoir que j'aime, Drugstore, nouvel album de No One is Innocent. Je viens de changer et c'est ce que j'écoute maintenant.


Attention ! Ce que l'on peut voir sur l'image ci-dessus ne s'écoute pas ! Enfin, si, on peut toujours dans l'absolu écouter une assiette de moules, mais c'est vachement moins bien musicalement parlant qu'Asian Dub ou No One... Non, cette photo illustre un événement dont je souhaite vous parler, à savoir une soirée jeux (de société) qui aura lieu au resto à moules le vendredi soir 8 avril à je ne sais pas quelle heure.
Ah oui, j'oubliais, le resto à moules se situe au 7 place de l'église.
Mais, que je suis sot ! C'est à Hillion.
Et pendant que j'y pense, Hillion se situe dans les Côtes d'Armor, en Bretagne, à une distance raisonnable de toute centrale nucléaire, ce qui permet d'obtenir des moules pas trop petites mais pas géantes non plus parce que bon ça ne doit pas être très agréable de finir dans l'estomac d'une moule, si tant est qu'elles en aient un.
Bref, j'en arrive au jeu de mots que je voulais caser ici : les moules d'Hillion ne sont ni mauvaises, ni nippones non plus.
Merde, raté.

Pour continuer et en finir, un petit conseil internet, allez voir les petites annonces qu'Yves Dauteuil fait paraitre sur Le Bon Coin, il les réunit maintenant sur un blog que vous trouverez dans la colonne de gauche du présent Dav'News. (merci Mick)

Consommez bien.

16 mars 2011

Parfois, les vacances...

Mais que fout-il ? Il va arrêter de glander ? Va-t-il republier quelque chose un jour ? Il nous fait le coup de la panne (d'ordinateur) ?

J'en ai entendu des questions dans vos petits cerveaux surchauffés, mais pas un seul d'entre vous n'a eu l'air de s'inquiéter, d'appeler les pompiers, la police, Mac Guyver, enfin quelqu'un de compétent pour me retrouver et éventuellement me sortir d'affaire..

En même temps, je vous avais prévenu que je prenais des vacances, sans préciser pour quelle durée.
Je suis donc parti pour la montagne, avec skis, raquettes, luges, bobsleighs, enfin tout ce qu'il faut pour ne pas trop s'emmerder en altitude au mois de février. Je vous laisse imaginer la logistique.

Ayant fait le peu judicieux choix de prendre l'autoroute, tout ça pour emmerder les épris de vitesse en roulant à 80 km/h sur la ligne du milieu, il a fallu décharger et recharger tout sur le toit de la voiture à chaque barrière de péage.
3 jours pour parcourir un petit millier de kilomètres.

Arrivé sur place, à 2444 mètres d'altitude, je fus tout d'abord déconcerté  par l'absence totale de neige. M'informant auprès d'un autochtone pour savoir si c'était habituel à cette période de l'année, je me vis répondre que comme tout était tombé sur Paris en décembre, cette année y'avait plus rien pour février. "Connards de parigots" ajouta-t-il même, ce à quoi j'opinai afin de ne pas être inclus dans le lot.

Le charmant chalet que j'avais loué répondait quant à lui aux promesses de l'annonce : "Loue pour vacances chalet contemporain, 2 pièces sur 1.5 niveaux, 2350 € / semaine (ménage en sus : 240 €)".
C'était très contemporain comme architecture, faut aimer, je crois quand même que la prochaine fois j'essaierai du traditionnel pour voir. Enfin de toute façon je n'y passai pas beaucoup de temps, vu qu'il me fallut une semaine pour réussir à revendre skis, raquettes, luges, bobsleighs, enfin tout ce qu'il faut pour ne pas trop s'emmerder en altitude au mois de février. Quand y'a de la neige.

Bien décidé à ne pas m'ennuyer quand même et à passer des vacances sportives, je fis l'acquisition de matériel d'escalade, motivé pour faire connaissance avec l'ivresse de cimes. Pas inconscient non plus, je louai les services d'un guide qui devait être chevronné puisqu'il venait de fêter ses 85 ans et n'avait d'ailleurs pas tout à fait dessaoulé. Bref, nous voilà partis pour la conquête du toit de l'Europe.
 Il faut dire que la première nuit ne fut pas facile, peu habitué que je suis à dormir sur des parois verticales, et le réveil fut quelque peu pénible quand je m'aperçus de la disparition de Gilbert (mon guide) qui avait chuté en se levant pour aller pisser.
Bon, tant pis, je n'allais pas me gâcher les vacances au premier petit incident non plus. Je redescendis, appelai Interflora pour payer une gerbe à Gilbert et achetai un matériel susceptible de me procurer un meilleur confort une fois là haut. J'allais être chargé, mais j'allais au moins être à mon aise.

En plus, je décidai de me passer d'un guide, il ne s'agissait pas non plus de dépeupler toute la région, et c'est donc seul que j'entamai ma deuxième ascension.

Pas facile au début, peut-être à cause des 118 kg de matériel que j'avais sur le dos, mais je pris vite un bon rythme. Du paysage, je ne voyais qu'un mur, sachant résister à la tentation de me retourner pour admirer la vue. Mais je fus récompensé lors de mon bivouac, ayant déployé mon Bultex. La vue était à couper le souffle. D'émoi, je lâchai mon baudrier, mes pitons et mes cordes. Cela me parut sur le coup sans importance, j'étais bien, je crois que c'est ça l'ivresse des cimes. C'est le lendemain matin que je me rendis compte que je me retrouvais dans l'impossibilité de bouger. Mes appels à l'aide ne rencontrèrent que le vide : j'étais naufragé.

Fort heureusement, j'avais conservé mon téléphone portable, je ne sais pourquoi puisque d'habitude je ne l'ai jamais. Toujours est-il que j'appelai Mick pour lui dire que j'étais coincé à 3201m d'altitude sur un matelas Bultex et qu'il fallait qu'il vienne me chercher parce que ça caillait un peu. Je ne lui en veux pas de m'avoir raccroché au nez après m'avoir expliqué que lui même était coincé au niveau de la mer avec un contrôleur fiscal. Iouspiktoumi n'était pas là et la Pétroleuse ne m'a jamais donné son numéro de téléphone, ce qui fait que du côté des collègues il ne fallait espérer aucune assistance.

C'est à ce moment que j'eus l'illumination : j'arrachai la garniture de mon matelas et...

[J'arrête tout de suite ceux qui pensent que je vais leur faire le coup de la corde confectionnée avec la bourre du matelas, c'est insulter mon intelligence que de croire que je pourrais avoir recours à de tels expédients.]

...composai le numéro du service après vente du Conforama où je l'avais acheté la veille. J'arguai de la garantie à vie du matelas et de la garniture qui partait en couille au bout d'un jour, donnai mes coordonnées et vis arriver 20 minutes plus tard l'hélico du magasin qui me rapatria avec l'objet de mes récriminations.

Moralité, prochaines vacances : les Pays-Bas.

.

10 février 2011

Votre avis est à mes yeux très important... bis

Merci aux (trop) nombreux lecteurs qui nous ont fait l'honneur de répondre à cette étude. Il en ressort que comme moi, le matin vous êtes plutôt rillettes. Les avantages ne sont pas négligeables : dans les transports en commun, pas un importun n'ose s'approcher de vous. Avec les rillettes, plus besoin de Viagra, de toute façon vous ne niquerez pas. Et puis vous faites la promotion de la belle ville du Mans, qui sans les rillettes ne connaîtrait que 24 heures de gloire par an (merde, je viens de perdre 2 de mes fidèles lecteurs originaires de cette glorieuse cité sarthoise).

Bon, c'est pas le tout, mais je pars en vacances... Je vous laisse entre les délicates mains de Mick, Iouspiktoumi et La Pétroleuse, si tant est qu'ils soient rentrés des leurs...

3 février 2011

Votre avis est à mes yeux très important...

Ne tenez en aucun cas compte du titre ci-dessus, c'est un pur mensonge digne des pires ficelles des publicitaires, il n'est là que pour vous appâter...

Tout ça pour vous dire que je vous propose une nouvelle enquête d'opinion que vous trouverez là, à gauche, dans la colonne.

La question qui me tarabuste aujourd'hui m'est venue suite à une réaction d'un de mes proches concernant mes habitudes alimentaires au petit déjeuner. Un matin où le proche en question passait à la maison vers 6h45 afin de vérifier si c'était bien l'heure de l'apéro, il me trouva attablé devant un pot de rillettes que j'étais fort occupé à tartiner sur des biscottes décidément pas très solides. Notant que lorsqu'une biscotte se brisait, je tâchais tant bien que mal de la reconstituer en assurant sa cohésion à l'aide de colle à maquette, l'ami me fit les remarques suivantes :

  • la toxicité des rillettes n'est plus à démontrer, et les tremper dans le café est souvent mortel
  • la colle à maquette ne doit en aucun cas être ingérée, c'est marqué en gros sur tous les pots
  • les biscottes ça casse, c'est comme ça et puis c'est tout

Après avoir jeté ce looser par la fenêtre, je me retrouvais dans une de ces longues périodes d'introspection en général plutôt provoquées par l'absorption massive de THC de mauvaise qualité que par la remise en question de mes moeurs petidéjeunesques. Et si tout le monde, c'est à dire vous, avait les mêmes considérations concernant les biscottes, les rillettes et la colle à maquette ? Et si j'étais un mutant, en passe de devenir un paria, courant le risque d'une reconduite à la frontière de la table de tous mes amis ?

Face à tant d'angoisse, il me fallait réagir, et j'ai donc décidé de vous poser quelques petites questions qui devraient m'aider à me recadrer. Merci d'avance pour la sincérité de vos réponses.

26 janvier 2011

Votez Didier


Inovation technique !!! Une vidéo sur Dav'News ? Il semblerait que ce soit possible... Mais jusqu'à quand ?
Pour le cas où cette vidéo serait amenée à disparaitre, je vous retranscris ici l'intégralité du texte de Didier Super.


A droite on n'aime pas trop partager on préfère assumer tout simplement qu'on est radins

A gauche on est tellement gentils on voudrait tout partager mais surtout l'argent des riches

A droite on pense que sur la planète la vie n'est pas possible sans la bourse

A gauche on n'est pas d'accord mais on n'a pas de meilleure idée c'est peut-être pour ça qu'on en conclue que la planète est déjà foutue

A droite on pense que si la planète craque et ben c'est de sa faute elle avait qu'à être plus performante

A gauche on n'es pas d'accord mais on n'a toujours pas d'idée qu'on nous donne le pouvoir et surement on en aura une

A droite on s'en fout d'être malheureux l'important c'est d'être riche

A gauche on s'en fout du fric l'important c'est de rien foutre

A droite on n'aime pas trop les arabes et les noirs

Et tant mieux comme ça à gauche on les récupère

A droite c'est nous qu'on a toutes les plus belles gonzesses

A gauche on apprend à apprécier la beauté intérieure

A droite on a besoin d'un gros 4X4 pour circuler sur terrain plat que dans les centres ville et tant mieux si ça pollue ça fait gueuler les écolos parce que pour nous l'écologie en fait c'est juste un parti de gauche

A gauche on a des bagnoles tellement pourries qu'elles polluent plus que des 4X4 par contre on peut pas dire nous on soutient les écolos puisqu'on répare nos carrosseries avec leurs autocollants

A droite on pense que les pédophiles il faut leur couper les couilles à eux et à toute leur famille

A gauche on prend la peine de se demander si dans certains cas ils seraient pas juste amoureux

A gauche on est contents de donner des petites pièces à des clochards qui comme ça grâce à nous ils meurent plus lentement

A droite on aimerait tant que les clochards puissent être rentables par exemple en vendant leurs cadavres aux usines de saucisses

A droite on pense que les chômeurs ils devraient pas fumer ça donne le cancer et le cancer il faut l'interdire à ceux qui peuvent pas se payer eux-même leur chimio et leur perruque

A gauche on pense que le cancer ça doit être accessible à tous sinon c'est contraire au principe de l'égalité qui est à la base de nos valeurs républicaines

A droite on pense que la cravate ça symbolise la réussite

A gauche quand on doit mettre une cravate pour travailler c'est franchement qu'on a merdé un truc

Merci en premier lieu au camarade Mick qui m'a orienté vers cette fine analyse politique.

Ensuite, faites-en ce que vous voulez, par exemple, votez Didier...