8 octobre 2009
Végétarisme & Brigittebardisme
Il est des gens pour qui j'éprouve un respect et une admiration sans bornes : les végétariens (et aussi les végétaliens, mais moins car ils sentent un peu fort).
Quoi de plus noble en effet que de se refuser à tuer des animaux pour les manger ? Surtout si on n'a pas faim. Et puis on peut très bien tuer des animaux pour d'autres raisons, par exemple entendre le bruit que ça fait.
Un ami (enfin c'était un ami et c'était à l'époque où j'en avais encore) avec qui je dissertais un jour à propos de la saveur incomparable d'un steak d'équidé me tint à peu près ce langage : "Alors là Georges (c'était l'époque où j'aimais à me faire ainsi prénommer) tu m'f'ras jamais bouffer du cheval. Comment peux-tu envisager de manger un animal sur lequel tu montes ?"
Si cet ex-ami me lit aujourd'hui, qu'il ne s'inquiète pas outre mesure, je ne lui en veux plus de m'avoir pris pour un demeuré. Évidemment il faut descendre du canasson avant de se tailler un steak, sinon tu te pètes la gueule.
Il était con, cet ami, il a bien fait de mettre fin à tout ce qui nous liait et par la suite refuser de me voir. Tirons un trait, brisons là.
N'empêche que si on en revient à nos végétariens, nous tenons peut-être là une solution pour qu'ils se fassent enfin comprendre de tous et rallient à leur régime une large majorité. Si nous remontons au paragraphe précédent, quelles conclusions pouvons nous tirer de la répugnance de l'autre con pour la viande de cheval ? C'est limpide : l'homme a tendance à refuser de manger un animal sur lequel il lui arrive de monter (exemple : la femme).
Je propose donc de lancer une mode : allons chevauchant veaux, vaches, cochons, couvées...
Au lieu d''emmener vos enfants au poney le mercredi après-midi, faites-leur faire un petit tour de dindon. Tournons des westerns en Bretagne, à dos de cochons. Allons au travail en fourmi, prenons notre oiseau pour nous rendre à la piscine (et une fois rendus, notre poisson rouge), partons en vacances en pou...
Si chacun fait un geste citoyen, les animaux vivront.
Un autre pote, mort depuis, fut un jour scandalisé de me voir mâchouiller un brin d'herbe. "John (car c'était sous ce nom que j'étais connu en ce temps là), tu peux pas bouffer un truc que tu fumes..."
Bonne veille à tous, je nuis...
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