18 octobre 2009

La disparition


Georges Perec a fait un pari osé : écrire un roman sans E. Ça s'appelle "La Disparition".

En même temps, c'était plus facile que réussir une omelette dans les mêmes conditions.

J'aurais aimé rédiger cet article sans Q, et donc sans P, ça n'aurait pas manqué d'R... Mais je n'en fais pas grand K, moi je n'M pas me coller des entraves, encore moins celles des autres.

Donc Perec devait avoir du temps libre et aimer se faire mal, dommage que je n'aie pas lu son bouquin, j'aurais aimé vous en parler... Remarquez, oubliez ce que je viens de dire, on va faire comme si je l'avais lu, de toute façon, tous les critiques font comme ça. C'est vrai que je pourrais difficilement parler d'un bouquin que j'ai lu, c'est trop intime...

Anton ast daprima. Son chat, Minoucha, a disparu dapuis 3 samainas. Alors Anton talaphona à Brigitta, una amia d'anfanca pardua da vua voilà biantôt 20 ans. Tous daux partant à la racharcha da Minoucha, an dabutant par la Finlanda, car ils sont organisas at ont dacida da manar laur racharchas da haut an bas... Un road-movia apoustouflant. Sans daconnar.

Quel branleur ce Perec. Fastoche. En tout cas à écrire, à lire, je ne sais pas, je ne me relis jamais.
On peut noter que même que si on cherche à fond, si on passe les 319 pages de La Disparition au détecteur de E, on ne prend pas une seule fois l'auteur en défaut, alors on se dit que ce mec est un champion, mais aussi qu'il est un peu con puisqu'après tant d'efforts, il fait figurer son nom en toutes lettres sur la couverture...

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