Vador, Dark

Ceci est la retranscription d'une interview que Mr Vador a bien voulu donner à votre serviteur.

- Dark, je t'enregistre, ça ne t'ennuie pas ?
- Non non, dav', vas-y.
- Tout d'abord, tu te présentes maintenant sans le masque qui pourtant t'a valu une certaine célébrité, pourquoi ?
- J'ai paumé mon masque un soir où j'ai bouffé un chili con carne avec l'empereur. J'ai commencé à péter au milieu du repas, et au fromage, j'ai demandé à Sa Grandeur l'autorisation de retirer le casque parce que bon, ça la fout mal pour un seigneur Sith de crever asphyxié par ses propres pets. Quand j'ai voulu le remettre après le digeot, Maurice, un de ces cons de gardes impériaux avait trouvé marrant de chier dedans... J'ai sabrolaseré Maurice et envoyé le casque au pressing, mais comme j'ai paumé le ticket, ils refusent de me le rendre.
- Et tu ne trouves pas que ça entame sérieusement ta crédibilité ?
- Tout le monde me dit que je faisais moins peur avec...
- Du coup, tu sembles respirer beaucoup mieux.
- Rien à voir. Enfin, pas de manière directe. Disons que je soigne mon asthme, ce qui ne m'était pas possible avec le casque. J'ai pensé y intégrer un embout pour m'injecter de la Ventoline, mais bon, il était en Adamantium, le même métal que celui du squelette de Wolferine, vas-t-en faire un trou là dedans...
- On te connaît comme méchant alors que tes enfants ont plutôt embrassé une carrière de gentils, peux-tu nous expliquer pourquoi ?
- Ecoute Dav', je pense que comme la majorité des gens tu simplifies, tu as une vision un peu trop manichéenne du monde. Il n'y a pas de méchants ni de gentils, il n'y a que des hommes qui font des choix, certains plus pertinents que les autres. C'est sûr que chez nous les repas de famille sont parfois un peu houleux, mais Luke et Léia ne sont pas les derniers à chercher la merde alors que de mon côté je suis dans l'ensemble plutôt conciliant.
- Wouaw...
- Bon, mon p'tit Dav', je vais devoir te laisser parce que j'ai une réunion de chantier pour la construction de la nouvelle Etoile Noire. J'aime bien ce que tu fais, mais ton truc avec l'écureuil qui fume, c'est très con...
- Merci Dark. J't'emmerde.
- T'as des couilles au cul, petit.
- Ouais, mais moi, c'est les miennes, mon grand.

Voilà, à ce moment de l'interview, j'ai coupé le micro, je ne tenais pas à ce que tout le monde puisse entendre le grand Dark Vador chialer sur tous ses organes qu'il a échangés contre des prothèses cybernétiques, tout ça pour payer Georges Lucas qui n'avait pas très envie de faire un film sur ce looser.