27 décembre 2009

L'angoisse de la page blanche


Aujourd'hui mon sens du devoir m'a dit "Dav', il faut que tu publies quelque chose". OK. Je m'installe donc devant mon clavier et... Long moment de solitude. Que dire ? Que vous raconter, à vous qui êtes si exigeants ? L'inspiration me fuit comme le troupeau de buffles fuit le lion dans la savane, sûr que cette grosse feignasse de roi des animaux s'endormira avant de rattraper le plus lent d'entre eux.

J'ai bien pensé vous parler des écureuils, sur lesquels je ne manque jamais de cracher mon mépris et mon amertume, mais vous auriez tôt fait de me démasquer, perspicaces que vous êtes. De plus, il semblerait que les écureuilophiles avancent parmi vous de moins en moins masqués, comme qui dirait décomplexés.

Une autre option est disponible : vous raconter n'importe quoi, mais alors là vraiment n'importe quoi, mais sur un ton tellement péremptoire et assuré, à la limite du scientifique voire même du médical que toute contestation, tout doute de votre part vous ferait vous sentir merdeux face au puits de science que, vu la tournure de mes phrases, je ne puis qu'être... Bon, c'est déjà ce que j'ai l'habitude de vous servir, mais justement, c'est là que ça bloque aujourd'hui, je me sens comme aphasique de l'écriture, j'ai dû subir un choc psychologique majeur sans m'en rendre compte la semaine dernière, ou bien je m'en suis rendu compte sur le coup, mais depuis j'occulte. Je consulterais bien un psy ou un prêtre, mais je n'ai guère de religion, pire même, je conchie les réducteurs de tête et conspue les accapareurs d'âme.

Non, je crois qu'aujourd'hui, je ne vais rien écrire, pardonnez-moi, même pas une petite recette, j'ai trop bouffé à Noël, l'idée de parler de nourriture me... me... merde...

Ça y est, j'ai fini de nettoyer mon clavier. Je crois que je vais en racheter un quand même parce qu'il reste des petits bouts de dinde ou de marrons ou de je ne sais plus quoi entre les toooouches et des foissss y'en a qui bloquent.

Vraiment, je suis navré car je sais que pour la majorité d'entre vous, amis lecteurs, le Dav'News est le seul rayon de soleil dans vos petites vies insipides et mornes ponctuées de galères et de tuiles qui n'ajoutent aucun piment à cette sauce fadasse. Ce qui me rassure, c'est que le dimanche pour l'instant les armureries et les marchands de corde sont fermés et que vous noyer impliquerait que vous appreniez d'abord à nager pour vous éloigner suffisamment du rivage.

Aujourd'hui, c'est dimanche et je n'ai rien à vous dire. A demain.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Purée ! même pas un mot digne de ce nom pour évoquer la sortie sur le marché de la cosmétique de cette nouvelle crème dépoilante qui va décoiffer, et qu'affectionneraient des usagers d'aéronefs ? Ben t'es pas bien en forme mon pov'dav'news... Tente de manger un Mars. Après ça repart, dit-on dans le monde bien introduit du marketing. Si la promesse client n'est pas tenue, remise donc le reste de la boite où tu sais.
Joyeux Noël cher Dav'news.
M2SM