On me demande un sujet sur la "ola" dans les stades. Avouons-le tout de suite, c'est un sujet qui à mes yeux manque totalement d'intérêt, préférant de loin étudier les troupeaux d'ovidés plutôt que leurs pâles et vulgaires imitateurs.
Bon, je décide de faire quelques recherches quand même, et là franchement, je suis extrêmement surpris d'apprendre que c'est un français qui initia ce mouvement désormais commun à tous les stades de la planète.
En 1982, c'est le mundial en Espagne. Gilbert M. (qui ne m'a pas autorisé à publier son nom en entier, mais sachez que ce n'est pas Gilbert Montagné, les stades de foot étant interdits aux aveugles) prend un long congé pour se rendre à Madrid en stop. Il a du bol puisqu'il est rapidement pris par Actarus, qui lui aussi aime le football et descend en Espagne au volant de sa R12.
Rendu dans la capitale ibérique, Gilbert découvre la vraie signification du mot fiesta (pour lui, ce n'était jusque là qu'un modèle bas de gamme de chez Ford). Il oublie le foot, se gave de paella, de tapas, de bière et de mauvaise sangria (coupée à la limonade) pendant toute la durée de la copa del mundo...
Arrive le jour de la finale. Gilbert émerge un peu avec une gueule de bois consécutive à un mois d'abus en tous genres et se dit que ça serait pas mal d'aller quand même voir un match. Il se rend donc au stade Santiago Bernabéu où déjà les supporters italiens et allemands se serrent dans les gradins (parce que j'avais oublié de le dire, c'était une finale RFA vs Italie, ce qui prouve que les nazis et les fascistes sont meilleurs au foot qu'à la guerre). Le match commence, mais Gilbert a du mal à suivre car une monstrueuse chiasse le menace, après une constipation d'un mois due à un régime alimentaire pour le moins déséquilibré.
Gilbert se lève pour partir en quête des toiletas les plus proches. Il contraint son voisin de droite (notons que tous ses voisins étaient de droite ce jour là) à se lever, et par la même occasion le spectateur situé juste au-dessus, et celui au-dessus encore et ainsi de suite. Au fur et à mesure qu'il avance, les gens se lèvent, de plus en plus vite car Gilbert est de plus en plus pressé et n'aperçoit pas l'ombre d'une chiotte. Au bout d'un moment, Coelho, l'arbitre brésilien de la rencontre, voit que quelque chose cloche dans les tribunes et siffle pour contraindre les supporters à se rasseoir, Rossi profitant qu'il ait le dos tourné pour shooter dans les couilles du gardien allemand et marquer le premier but de la rencontre à la 56ème minute.
Gilbert ne trouva jamais les toilettes.
C'est ainsi que rythmiquement et alternativement tous les spectateurs ont créé ce mouvement ondulant connu sous le nom de "ola". Si aujourd'hui encore vous voyez une ola lors d'un match, regardez-bien, il y a dans le public un Gilbert qui a envie de chier.
Bon, je décide de faire quelques recherches quand même, et là franchement, je suis extrêmement surpris d'apprendre que c'est un français qui initia ce mouvement désormais commun à tous les stades de la planète.
En 1982, c'est le mundial en Espagne. Gilbert M. (qui ne m'a pas autorisé à publier son nom en entier, mais sachez que ce n'est pas Gilbert Montagné, les stades de foot étant interdits aux aveugles) prend un long congé pour se rendre à Madrid en stop. Il a du bol puisqu'il est rapidement pris par Actarus, qui lui aussi aime le football et descend en Espagne au volant de sa R12.
Rendu dans la capitale ibérique, Gilbert découvre la vraie signification du mot fiesta (pour lui, ce n'était jusque là qu'un modèle bas de gamme de chez Ford). Il oublie le foot, se gave de paella, de tapas, de bière et de mauvaise sangria (coupée à la limonade) pendant toute la durée de la copa del mundo...
Arrive le jour de la finale. Gilbert émerge un peu avec une gueule de bois consécutive à un mois d'abus en tous genres et se dit que ça serait pas mal d'aller quand même voir un match. Il se rend donc au stade Santiago Bernabéu où déjà les supporters italiens et allemands se serrent dans les gradins (parce que j'avais oublié de le dire, c'était une finale RFA vs Italie, ce qui prouve que les nazis et les fascistes sont meilleurs au foot qu'à la guerre). Le match commence, mais Gilbert a du mal à suivre car une monstrueuse chiasse le menace, après une constipation d'un mois due à un régime alimentaire pour le moins déséquilibré.
Gilbert se lève pour partir en quête des toiletas les plus proches. Il contraint son voisin de droite (notons que tous ses voisins étaient de droite ce jour là) à se lever, et par la même occasion le spectateur situé juste au-dessus, et celui au-dessus encore et ainsi de suite. Au fur et à mesure qu'il avance, les gens se lèvent, de plus en plus vite car Gilbert est de plus en plus pressé et n'aperçoit pas l'ombre d'une chiotte. Au bout d'un moment, Coelho, l'arbitre brésilien de la rencontre, voit que quelque chose cloche dans les tribunes et siffle pour contraindre les supporters à se rasseoir, Rossi profitant qu'il ait le dos tourné pour shooter dans les couilles du gardien allemand et marquer le premier but de la rencontre à la 56ème minute.
Gilbert ne trouva jamais les toilettes.
C'est ainsi que rythmiquement et alternativement tous les spectateurs ont créé ce mouvement ondulant connu sous le nom de "ola". Si aujourd'hui encore vous voyez une ola lors d'un match, regardez-bien, il y a dans le public un Gilbert qui a envie de chier.
1 commentaire:
Merci beaucoup pour ces informations fort précieuses. Je ne louperai plus un seul match dans l'espoir de repérer ce fameux Gilbert .
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